LES NEWS DE L'ANNUAIRE (Fiche n°42)

Petits commentaires postés par les administrateurs de l'annuaire SITES INTERNATIONAUX

ZNN - interview du Boss

[Posté le 09-07-2011]

Il est rare de passer à la TV. Beaucoup se battent pour que cela leur arrive une fois dans leur vie. Aujourd'hui nous avons eu le privilège de recevoir la visite dans nos locaux, de la grande chaîne de télévision américaine ZNN... bien connue des fidèles fans de la série américaine NCIS.



Ayant eu connaissance de l'existence du sublimissime annuaire international, dans lequel vous lisez ces quelques lignes, les reporters de ZNN n'ont pas résisté à la tentation de faire un détour jusqu'à nos locaux de Montpellier, pour interviewer le Boss (comme ils disent).




Je me suis donc modestement avancé, pour davantage connaitre l'objet du chahu qui agitait l'équipe des graphistes et des rédacteurs, que pour répondre à leurs questions que j'imaginais sans grand intérêt. Mais il était trop tard pour battre en retraite, la caméra tournait, les projecteurs aveuglaient les secrétaires piquées par la curiosité, et je me devais de répondre à cette jeune femme qui me tendait déjà le micro.



Tout en l'écoutant se présenter, je ne pouvais m'empêcher de la regarder, à mi chemin entre laurence Ferrari de TF1 et l'actrice américaine Cameron Diaz. A défaut, d'être partant pour cet interview imposé, je passais au moins un bon moment de contemplation.



Elle venait de m'apprendre qu'elle était ravie de se trouver devant celui qui avait fondé SITES INTERNATIONAUX, et que c'était avec un enthousiasme et un bonheur non dissimulés qu'elle enregistrait ce moment de télévision. J'ai donc souri bêtement, sous le regard amusé de mes collaborateurs, en signe de gratitude, impatient de la voir entrer dans le vif du sujet.



J'ignore si mon impatience finit par transparaitre, mais la première question arriva enfin (dans un français maitrisé) :



L'interview




  • Vous avez créé votre annuaire international en 2005, je crois ?

  • C'est exact, en octobre 2005

  • Pensiez vous qu'un jour celui-ci connaitrait un tel succès, en France mais aussi Outre-Atlantique ?

  • Je dois bien admettre que la création de l'annuaire à cette époque n'avait rien d'un projet très ambitieux, et connaitre la notoriété qui est la sienne jusqu'à vos frontières, dépassait de loin mes intentions.

  • Quelles étaient justement vos intentions ?

  • Créer un annuaire était pour moi, d'abord un défi technique, puisqu'il m'imposait de me mettre sérieusement à la programmation et à l'écriture d'un site web... Même si internet m'est familié depuis 1998, la programmation en elle-même en php et javascript a débuté qu'en 2001. Après quelques petits sites pour se mettre en jambe, le projet de l'annuaire a germé.
  • Pourquoi un annuaire, plutôt qu'une boutique en ligne ?

  • Je n'en sais rien, ou plutôt, je savais que ce genre de sites, pourrait drainer un bon nombre de visiteurs, ce qui était motivant. De plus, lancer un projet culturel, dépassant les frontières, me tenait à coeur. L'annuaire devenait un prétexte à parler des musées, des artistes, des expositions... bien au-delà de la France où je suis né... le nom de SITES INTERNATIONAUX est venu de là.

  • Les inscriptions sont-elles devenues d'emblée internationales ?

  • Non bien sûr. Au début, les webmasters français et belges surtout se sont manifestés. Et quand le premier de vos compatriotes américains est venu inscrire son site, un grand moment de satisfaction est arrivé avec lui. Je m'en souviens comme si c'était hier. Il s'agissait d'un agent immobilier de Floride, qui prospectait une clientèle internationale.
  • A part la fierté, l'annuaire était déjà rentable financièrement ?

  • C'est une question bien indiscrète... mais la réponse est bien sûr, non. Comme tout démarrage, un gros travail de publicité, de référencement restait à faire pour propulser l'annuaire au devant de la scène.

  • De sa création à aujourd'hui, qu'avez vous retenu de votre parcours ?

  • Globalement, si je me retourne sur ces 6 années, je ne peux être que satisfait du chemin parcouru. L'annuaire m'a beaucoup fait progresser, en me plaçant très vite, dans les réalités économiques d'internet... à une époque où beaucoup de professionnels voyaient encore dans le net, qu'un vaste jouet planétaire... pour chater et créer des sites perso. Personnellement, j'étais déjà convaincu du potentiel infini qu'offrait internet. Aujourd'hui tout le monde s'accorde sur l'utilité du réseau mondial.

  • A l'origine, votre formation universitaire était loin des préoccupations d'internet et de l'informatique, je crois ?
  • A ce sujet, nous sommes nombreux de ma génération à avoir connu une reconversion, pour la bonne raison, que les grands pères que nous sommes, ont fait leurs études avant l'existence même d'internet en 1995. Mais ma Maîtrise de géographie n'est pas si éloignée de mon intérêt actuel pour les pays, et les cultures lointaines. SITES INTERNATIONAUX a démontré, dix ans après mes études de géo, que ma passion pour les horizons et les peuples lointains étaient toujours en moi. Pour la partie informatique, c'est différent. Je suis tombé dedans très tôt à l'âge de 16 ans, à une époque où l'on parlait de TO7, MO5, d'Amstrad 464 et d'Atari ST... en 1986, 87, 88. J'ai acquis mon premier PC en 1991, quand j'étais étudiant... et j'ai naturellement exploré le web le plus tôt possible, équipé d'un modem Olitec 56000, très répandu en 1996-97.

  • Vous semblez parler de cette époque avec nostalgie ?

  • Je l'avoue, l'âge de la jeunesse insouciante, des copains, des copines, des premières technologies entre pionniers et passionnés... sur des bécanes qui affichaient royalement 16 ou 256 couleurs, équipées de 4 Mo de RAM... faisant tourner des jeux comme Ultima 7, les Voyageurs du temps, Dune, Dungeon Master et bien d'autres, avec des sprites gros comme le poing !... toute cette euphorie des premiers âges informatiques me manque un peu.

  • Je me suis laissée dire que vous étiez dessinateur...

  • Vous êtes bien informée, je dessine depuis toujours.

  • Pourquoi la géographie plutôt que les Beaux Arts ?

  • A l'époque, de mes 18 ans, je voyais les Beaux Arts, comme une voie sans issue professionnelle. Les écoles de danses, de théâtre, de cirque... idem. Je me suis laissé guidé par mon instinct, vers des matières comme l'histoire géo, qui menaient vers le professorat.

  • Vous vouliez devenir prof.

  • Ca m'a effleuré. J'ai occupé quelques postes en collège et lycée. J'aime transmettre un savoir, comme un trésor qu'on donne aux autres. J'aime également l'histoire et la géographie qui nous aide à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons...

  • Et votre passion pour le dessin ?

  • J'ai très tôt combiné mes deux passions pour l'informatique et le dessin. Sur Atari ST (1040 ste), j'avais acheté un logiciel de dessin qui s'appelait DALI 4... un truc de fou... ensuite, j'ai croisé en 1993, 3D STUDIO, qui m'a tout de suite séduit... J'ai du racheter un coprocesseur mathématique sur PC386 DX33 pour le faire tourner... Malheureusement, la vie faisant, le manque de moyen, m'ont fait abandonné le graphisme 3D. Le dessin proprement dit, lui, ne m'a jamais quitté. Aujourd'hui je suis diplômé en infographie... pour créer des sites web et surtout des documents papiers, types magazines, catalogues, brochures, affiches, flyers...

  • Votre société est basée à Montpellier ?

  • Non, DELIKAT STYLE est la société qui regroupe mes activités d'infographiste et qui chapote un certain nombre de sites web... Elle est située originellement sur Besançon, en Franche Comté. Montpellier et l'Hérault permettent de toucher un plus large public, dans une région très dynamique, mais la maison mère est à Besançon.

  • A quand une implantation aux Etats-Unis ?

  • J'avoue que cela ne me déplairait pas... peut-être dans quelques années, revenez me voir... le web aura sûrement bien évolué...

  • L'avenir d'internet semble vous préoccuper ?

  • Oui, restez en alerte, à l'écoute des évolutions et des tendances est essentiel dans ces métiers liés aux web et à la publicité, et l'anticipation est pour toute entreprise un gage de survie.

  • Je crois que j'en ai fini. Je vous remercie pour votre disponibilité et vous souhaite une très bonne continuation.

  • Ce fut un plaisir, merci à vous.



La fine équipe de ZNN a rangé son matériel, le petit point rouge de la caméra, façon oeil du Terminator s'est éteint, ainsi que les chaudes ampoules des projecteurs. Ma belle américaine a serré des mains, fait de beaux sourires et lancé quelques clins d'oeil, avant de tourner les talons (hauts) en direction de la sortie.



Le moment d'émotion passé, les secrétaires sont parties gérer les affaires courantes, les rédacteurs sont retournés suivre les inscriptions en attente d'activation dans l'annuaire, les programmeurs se sont repenchés sur les projets web en cours... quant à moi, je suis sorti prendre l'air, me demandant si j'allais publier cet interview dans les NiouZes... faut bien rigoler un peu !


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